Luca di Montezemolo, président de Ferrari, l’a déjà dit plusieurs fois et il l’a encore confirmé cette semaine en marge du salon de l’automobile de Francfort : Stefano Domenicali a sa confiance et il restera donc à la tête de la Scuderia l’année prochaine.
"Le management de l’équipe ne changera pas. Il y a quelques ajustements à faire, mais cela ne concerne pas les positions-clés de l’équipe," affirme Montezemolo.
En Italie, on s’était pourtant mis à rêver du retour de Ross Brawn et de celui de Rory Byrne dans un rôle plus important que celui de consultant qu’il occupe aujourd’hui.
"Le retour de Ross Brawn a été envisagé (...), mais nous avons choisi la voie de la stabilité," déclare Montezemolo dans Corriere della Sera. "Dois-je en être désolé ? Non, car nous sommes toujours dans la bataille pour la victoire. La limitation des essais privés nous a fortement pénalisés, car notre culture est centrée sur la mécanique alors que les Britanniques sont plutôt spécialisés dans l’aérodynamique."
"En outre, il y a ces règles sur la motorisation qui sont bien trop restrictives. A cause de ça, nos techniciens sont frustrés, car ils ne peuvent pas faire grand-chose pour augmenter la puissance de notre moteur," ajoute le patron italien.