Luca di Montezemolo s’est posé en défenseur du retour d’un Grand Prix de France au calendrier du championnat du monde de Formule 1. La France fait partie des pays historiques que visitait la F1 chaque année avant que le contrat avec Magny-Cours se termine après l’édition 2008. La FFSA (Fédération Française du Sport Automobile) ne souhaitait plus être la seule à mettre la main à la poche pour financer les dettes cumulées chaque année par le Grand Prix.
"Depuis plusieurs année maintenant, le calendrier de la Formule 1 manque d’une course historique comme la France. Un circuit légendaire comme Spa est aussi en danger, pour le remplacer par quoi ? Nous ne devons pas exagérer l’expansion mondiale de la F1 si c’est pour aller courir dans des déserts où dans des pays qui n’ont aucune culture de la course automobile," déclare le patron de Ferrari.
Pour rassurer Montezemolo, il semble que le GP de France soit en bonne voie de faire son retour, de bonnes nouvelles sont attendues d’ici un à deux mois avec une course qui devrait se tenir sur le Paul Ricard à partir de 2013, en alternance avec le GP de Belgique.
De manière plus générale, il y a quelques jours, lors d’une journée presse à Maranello, l’Italien s’était déjà posé en ardent défenseur du maintien de la F1 en Europe. "Je ne peux pas croire que Bernie Ecclestone ait vraiment dit qu’il ne resterait à terme plus que cinq courses en Europe. Je ne sais pas s’il l’a dit mais je n’y crois pas. Nous ne pouvons abandonner notre continent et nous devons stopper ce lent exil que la Formule 1 est en train de suivre."