Juan Pablo Montoya est l’un des pilotes automobiles les plus accomplis de ces dernières années. Vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis, du Grand Prix de Monaco, et tout récemment de la Race of Champions, le Colombien s’est construit un palmarès impressionnant, que beaucoup de pilotes européens envient.
L’ancien pilote BMW et McLaren attribue d’ailleurs sa réussite à sa supériorité, sur le plan mental. Il n’est ainsi pas tendre avec les pilotes européens, trop faibles sur ce point pour réussir selon lui.
« J’ai beaucoup appris quand je courais avec Ralf Schumacher, il était vraiment rapide. Mais les pilotes européens sont très faibles mentalement. Vous pouvez lire dans leurs pensées très facilement et je crois que cela explique ce que vous voyez aujourd’hui, ce que vous avez toujours vu en F1. »
« Quand les choses suivent normalement leur cours, les pilotes européens sont vraiment solides. Quand Lewis Hamilton gagne, personne ne peut l’arrêter. Mais si quelque chose se passe mal, c’est la spirale de la défaite, c’est impressionnant. Si les voitures étaient suffisamment proches entre elles, je pense que vous verriez davantage de vainqueurs différents. »
Montoya n’épargne pas donc pas l’Anglais, triple champion du monde… mais fait une exception majeure à son sombre tableau : Michael Schumacher.
« Michael était l’un des rares à être vraiment solide. Vous pouviez lire dans ses pensées mais il était solide. Ralf, d’un autre côté, était un gars presqu’impossible à battre, mais si vous pouviez le battre un jour, vous pouviez rentrer dans sa tête. Nous avons tous nos faiblesses. Vous devez simplement les dénicher. »
Dans le plateau actuel de la F1, Juan Pablo Montoya ne voit enfin que deux pilotes pouvant être comparés au Kaiser…
« Vettel est probablement l’un des gars les plus complets, et aussi Fernando [Alonso]. J’ai couru avec lui durant ma carrière. Je pense que ces deux pilotes sont les deux meilleurs, dans l’ensemble. Lewis fait du très bon travail, mais il est dans la meilleure voiture. C’est très facile de penser qu’un gars dans la meilleure voiture est le meilleur pilote. Mais la question est : s’il n’était pas dans la meilleure voiture, comment gérerait-il la situation ? Fernando et Sebastian ont enduré cela et je pense qu’ils sont les meilleurs. »