Épreuve légendaire du calendrier de la Formule 1 depuis de très nombreuses décennies, le Grand Prix de Monza fait partie des épreuves européennes menacées de disparaître.
Et alors que l’ancien pilote Ivan Capelli, aujourd’hui représentant du circuit lombard, et le président du Club Automobile italien Angelo Sticchi-Damiani ont rencontré Bernie Ecclestone à Monaco pour trouver un arrangement, les discussions semblent toujours être au point mort.
Monza manquerait de 20 millions d’euros actuellement pour poursuivre en F1, un sport qui s’exporte de plus en plus dans des pays plus enclins à dépenser pour héberger des courses. C’est le cas notamment du Mexique, qui fait son retour cette saison, ou de l’Azerbaïdjan qui accueillera une course pour la première fois en 2016.
Sticchi-Daminani garde cependant espoir pour la suite des événements, déclarant que "la volonté politique réglera le problème."
Ecclestone avait cependant pensé à une alternative à Monza et a évoqué cette semaine le Mugello, le circuit appartenant à Ferrari en Toscane.
"Ce serait une opportunité formidable," a déclaré le président de la FOM. "C’est un projet auquel Montezemolo (ancien président de Ferrari) pensait depuis longtemps."
Un idée qui ne plaît cependant pas à Sticchi-Daminani.
"Si nous avons la Formule 1 à Monza, cela signifiera que nous avons fait du bon travail. Toute autre option signifiera que nous avons mal travaillé. Il serait fou d’argumenter que Monza n’est pas le lieu idéal pour être le théâtre d’un Grand Prix."