L’écurie McLaren a annoncé hier la mort de l’un de ses fondateurs, Tyler Alexander, à l’âge de 75 ans. L’Américain avait rejoint l’équipe en tant que mécanicien en 1963 aux côtés de Bruce McLaren.
Alexander travaillait à l’origine sur les programmes CanAm et USAC de McLaren, avant de rejoindre l’Europe pour aider l’écurie en Formule 1. Après plus de deux décennies dans l’équipe de Woking, il s’était engagé en IndyCar en 1982 avec un ancien directeur de McLaren, Teddy Mayer, avant que le duo ne revienne brièvement en F1 avec l’équipe Beatrice.
Par la suite, Alexander s’était attelé à la gestion de l’équipe BMW en IMSA puis était revenu chez McLaren pour s’occuper de projets spéciaux avant de prendre sa retraite avant la saison 2009.
À l’annonce de la disparition de l’Américain, l’actuel président de McLaren, Ron Dennis, a réagi : « Avec Bruce McLaren, qui a fondé l’entreprise en 1963, Tyler Alexander était l’un des premiers piliers de la compagnie. Il avait travaillé dur aux côtés de Bruce et ce dernier n’aurait pas pu demander épaules plus larges pour l’aider à bâtir la réputation de McLaren. »
« L’expertise pratique de Tyler, couplée à son attitude optimiste et énergique ainsi qu’à son sens de l’humour caustique, l’a rendu extrêmement populaire en même temps qu’il rencontrait le succès, qu’il s’attache à superviser la construction des voitures à l’atelier, à gérer des équipes gagnantes en CanAm ou Indy 500 ou à travailler avec les meilleurs pilotes et ingénieurs au monde en Formule 1. »
« Pour résumer, Tyler vivait et respirait McLaren et, après sa retraite fin 2008, une saison au cours de laquelle il avait suivi tous les Grand Prix et joué un grand rôle dans les titres pour l’équipe et Lewis Hamilton, il était resté très apprécié de beaucoup d’entre nous. Il venait régulièrement nous rendre visite à l’usine de Woking pour prendre des nouvelles de ses copains, jeunes et vieux : c’était quelqu’un sur qui on pouvait vraiment compter, un homme qui ne vous aurait jamais laissé tomber. »
« En fait, Tyler était l’un des meilleurs de la vieille école : robuste, humble et sage, il laissera une réputation et un héritage indélébiles dans l’histoire des sports mécaniques. »
« Alors, de la part de tout le monde chez McLaren, j’aimerais rendre un hommage sincère à l’un de nos pères fondateurs, et présenter nos condoléances à ses nombreux amis et à sa compagne de toujours, Jane Nottage, restée à ses côtés jusqu’au bout. »