Marussia et Caterham ne seront peut-être pas les dernières équipes à souffrir des coûts élevés pour faire de la Formule 1 à bon niveau selon l’ancien président de la FIA, Max Mosley.
Pour le Britannique, qui s’était battu sans succès pour imposer des budgets plafonnés, "la compétition n’est plus juste. Le gros problème c’est que les grosses équipes on beaucoup, beaucoup plus d’argent que des équipes comme Caterham et Marussia," dit-il à la BBC ce soir.
"Au final, c’était presque écrit qu’elles finissent par décrocher. Et ce sera peut-être pas les dernières."
"D’un point de vue sportif, il faut que ce sport divise les droits perçus de manière égale et ensuite laisser les équipes trouver autant de sponsors qu’elles le peuvent. Une équipe comme Ferrari aura toujours plus de sponsoring qu’une équipe comme Marussia mais si toutes les équipes ont les mêmes revenus à la base, elles partent toutes sur un pied d’égalité. Et ce d’autant plus si un budget plafonné peut-être mis en place."
Les moteurs hybrides cette année ont mis à mal le budget des plus petites équipes. Ils coûtent plus du double des anciens V8.
"Je suis en faveur de moteurs plus écologiques. L’erreur a été de ne pas freiner les motoristes sur un montant maximum à investir dans la recherche en cours de saison. Aujourd’hui chacun dépense environ 20 à 25 millions d’euros par saison pendant la saison. Il aurait fallu limiter cela à 4 ou 5."
Quant au fait d’avoir moins de voitures sur la grille, Mosley affirme que "ce n’est pas un problème pour le moment mais ça le sera à moyen terme. Cela signifie qu’il y a un problème fondamental. Il ne faut pas de 3ème voiture mais 10 à 12 équipes et des règles arrangées de telle façon que quelqu’un qui commence en bas, avec de bons ingénieurs, puisse monter vers le haut."