Pour l’ancien président de la FIA, Max Mosley, on ne lave pas son linge sale en public. Annoncer que Nico Rosberg avait reçu des sanctions disciplinaire et devoir s’excuser sur sa page Facebook pour son erreur de jugement après la publication d’un communiqué de presse déjà à charge, n’est pas la bonne attitude.
"Je ne pense pas que Mercedes a géré cet incident entre ses deux pilotes comme il le fallait. S’ils ont décidé de lui donner une amende ou de le punir, soit, mais elle n’aurait pas dû en faire une annonce," commente Mosley.
"C’est comme si l’équipe le blâmait en public. Ce n’est pas vraiment juste, ce n’est pas la bonne méthode."
Pour Mosley, l’incident de Spa n’aurait jamais dû avoir une telle portée.
"Je le vois comme les commissaires et comme le directeur de course très expérimenté qu’est Charlie Whiting, c’est-à-dire comme un incident de course. C’était plus ou moins cela : un incident mineur mais avec de sérieuses conséquences. Et ce que les pilotes ont dit après la course n’était pas vraiment clair non plus. La FIA ne peut intervenir dans ces cas-là."
"C’est donc un problème à gérer pour l’équipe. Il se passe beaucoup de choses dans les motorhomes et en interne. Mais encore une fois, annoncer cela c’est inhabituel. Personnellement, je ne l’aurais pas fait."