Lorsque l’ancien président de la FIA Max Mosley s’exprime, il fait rarement dans la dentelle. Concernant la probable annulation du Grand Prix de Bahreïn cette année, pour cause de contestation populaire sévèrement réprimée, il estime que cela ne vaut pas la peine d’en faire un fromage...
"Le sport doit être indépendant des affaires politiques. Si ce n’était pas le cas, il n’y aurait des événements sportifs majeurs que dans la moitié des pays du monde. La morale et la situation politique n’ont rien à faire dans le monde du sport," déclare Mosley dans le Welt.
Concernant l’organisation de courses sur une piste artificiellement mouillée, Mosley est sur la même ligne que Bernie Ecclestone. "Bernie et moi y avions déjà pensé il y a une dizaine d’années. Pour quelle raison ne le ferions-nous pas ?"
Concernant le nombre de courses qu’il y a en Europe, Mosley est aussi du même avis que son ami Ecclestone : il y en a trop ! "C’est un championnat du monde et si l’Europe a huit Grands Prix, cela reste disproportionné."