La FIA, en accord avec les équipes de F1, a décidé d’introduire de nouveaux moteurs en F1 à partir de 2013. Exit donc les V8 de 2,4 litres pour faire place à de petits quatre cylindres turbo-compressés de 1,6 litre. Mais depuis quelques mois, certaines équipes, dont Ferrari, ne veulent plus de ce petit moteur...
"Avant d’être élu à la présidence de la FIA, il avait été décidé de geler le développement des moteurs actuels jusqu’à la fin de la saison 2011 et ensuite jusqu’à la fin de l’année 2013. Dans le même temps, le groupe de travail sur les moteurs (engine working group) qui est formé par des techniciens de la FIA et d’un représentant de chaque motoriste présent en F1, et d’autres qui pourraient rejoindre bientôt la F1, m’ont présenté leur projet de motorisation pour 2013," explique Jean Todt.
"La prochaine étape a été de voter cette proposition au sein du conseil mondial du sport automobile et elle a été adoptée à l’unanimité. Qui fait partie du conseil mondial ? Il est composé de 26 membres et parmi eux il y a deux représentants du monde de la F1 dont un représentant de la plus vieille équipe qui n’est autre que Ferrari alors que l’autre est Bernie Ecclestone qui représente le détenteur des droits commerciaux. Je le répète, ils ont tous adopté le changement de motorisation et nous aurons donc un nouveau moteur en 2013," poursuit Jean Todt.
Jean Todt affirme ensuite que seul un événement dramatique dans le monde ou quelque chose d’aussi important pourrait remettre cette décision en cause. "Mais pour le moment, nous n’avons aucune raison de reconsidérer cette décision, car cela a été adopté à l’unanimité après de longues discussions entre des personnes qui font partie de ce milieu," ajoute le président de la FIA.
Les principaux acteurs de ce "drame" se réunirons le 23 mai prochain à Barcelone pour discuter de l’avancement du développement de ce nouveau type de moteurs. Jean Todt affirme qu’il essayera de se libérer pour assister à cette réunion...