La saison 2015 s’est terminée hier côté piste mais, en coulisses, il reste beaucoup de choses à régler, très politiques, comme la Formule 1 en a toujours eu le secret !
Et ce sont bien les moteurs qui vont rythmer les prochains jours et les prochaines semaines.
La première décision attendue est celle de Renault, qui doit faire une annonce cette semaine concernant un rachat de Lotus ou un retrait définitif de la F1. Les dernières discussions avec Bernie Ecclestone semblent avoir été positives et nous devrions donc avoir une bonne nouvelle.
Cela résoudra aussi à court terme le problème pour Red Bull Racing et Toro Rosso, qui pourront se procurer des moteurs Renault (rebadgés ?) et Ferrari (en version 2015).
L’autre grand sujet politique concernera les moteurs indépendants, qui seront définitivement mis aux oubliettes si les 4 motoristes proposent un plan convenable à la FIA le 15 janvier.
"Il y a beaucoup d’égoïsme dans cette histoire et un fort désir d’affirmer son pouvoir," commente Niki Lauda. "Ce n’est pas une question de coûts finalement, c’est juste qu’une telle intervention dans les règles actuelles aurait été une mauvaise plaisanterie. Au fond, tout ça est très politique."
"Je perçois tout cette discussion comme non nécessaire et stupide. Lorsqu’un sport entre dans une spirale négative, vous ne pouvez corriger cela en tentant de manipuler les choses. Si vous essayez de le faire, au bout de deux ans il ne reste plus rien. Il faut de vraies solutions."
"Maintenant, il est clair que les petites équipes doivent pouvoir payer ces moteurs, nous devons les aider."
Toto Wolff ajoute : "J’ai toujours dit qu’il était juste de la part de la FIA de vouloir baisser le prix des moteurs pour les petites et moyennes équipes. C’est tout à fait justifié. Mais ces moteurs sont peut-être trop complexes pour arriver à la somme demandée. Ce sont des bijoux de technologie, ils coûtent donc très chers. Nous allons travailler à leur simplification et en profiter pour améliorer leur bruit."