Ferrari n’est pas le seul motoriste à avoir dépensé des jetons de développement moteur en Russie. La Scuderia en a utilisé 3 mais Mercedes en a aussi dépensé deux, afin d’améliorer son alimentation en essence du V6 thermique.
Contrairement à Ferrari, Mercedes n’a pas eu à changer le bloc thermique de Lewis Hamilton et Nico Rosberg pour introduire ces évolutions.
Toujours concernant les moteurs, on a appris que la Commission F1 avait bien validé les règles pour 2017 et 2018 et ce malgré les votes négatifs de Red Bull, Toro Rosso, McLaren, Force India et Sauber.
"C’est un peu étrange de voir que certaines équipes ont voté contre leur propre intérêt !" lance Toto Wolff, en référence à Force India et Sauber, qui pourront avoir des moteurs moins chers à l’avenir.
Ces équipes ont toutefois fait savoir qu’elles souhaitaient vraiment des coûts moindres pour les moteurs. Les prix ne passeront que de 20 à 16 millions d’euros par an pour elles en 2018, au lieu des 12 qui avaient été évoqués.
McLaren a voté contre parce qu’elle ne souhaite pas fournir son moteur Honda à d’autres équipes alors que Red Bull aurait préféré un tout autre moteur, indépendant si possible.
Niki Lauda admet que ces règles sont un compromis.
"Les compromis ne sont jamais bons mais avec les procédures de décisions actuelles c’est tout ce que vous pouvez avoir. Ce qui est bon c’est que la F1 poursuit avec l’hybride, ce que souhaitent tous les motoristes : Ferrari, Renault, Honda et nous (Mercedes)."