Felipe Nasr est une fois de plus revenu sur l’étiquette de pilote payant dont il a bien du mal à se défaire et estime que davantage de pilotes devraient suivre son fonctionnement avec une entreprise de leur pays d’origine pour les soutenir à long terme.
Nasr rapporterait 12 millions de livres à Sauber grâce à ses sponsors brésiliens mais il insiste une fois de plus : c’est un projet à long terme qui lui a permis de gravir les échelons et pas une simple valise de billets.
« Je crois qu’il est assez stupide de penser comme ça, déclare Nasr. C’est vraiment un raisonnement étriqué parce que j’estime que davantage de pays et d’entreprises devraient suivre l’exemple et soutenir leurs pilotes. Les gens interprètent mal. »
« Je suis avec Banco do Brasil depuis 4 ou 5 ans, nous avions un projet pour ma carrière et nous y avons été étape par étape et je suis heureux de dire que je n’ai jamais eu à payer pour la moindre course. »
« Quand j’avais 16 ans, j’ai reçu des offres de Red Bull, Gravity et autres programmes pour jeunes pilotes mais j’ai choisi de suivre Steve Robertson, avec qui je travaille aujourd’hui encore. J’ai pu avoir ma propre voiture, maison et salaire, et n’ai pas eu à payer pour le moindre championnat auquel j’ai participé. »
Après avoir manqué les points en Autriche, Nasr est sorti du top 10 au classement des pilotes. Et bien que ce soit un de ses objectifs pour cette première saison, le Brésilien sait que ce sera difficile.
« J’adorerais terminer dans les 10 premiers au championnat, mais je ne pense pas que ça arrive maintenant parce que les autres équipes commencent à marquer des points plus fréquemment. »
« Pour que cette saison soit positive, je dois continuer à travailler et finir plus de courses si possible afin d’engranger toujours plus d’expérience face à différentes situations. Je dois dire que je suis déjà un pilote différent de l’en dernier ou même de ce début d’année : je sens déjà que j’ai appris des tas de choses et que ça ne fait que commencer. »