Felipe Nasr a dû une nouvelle fois se défendre d’être un pilote payant. Son sponsor, Banco do Brasil, finance pourtant une grande partie du budget de Sauber cette saison.
"Ces critiques me concernant sont le résultat d’une vue déformée de la situation. Beaucoup de pilotes sont arrivés en F1 grâce au soutien de sponsors et ce, depuis longtemps. Cela a été le cas avec Alonso, Vettel et même Schumacher," répond le pilote brésilien.
Nasr sait qu’il mérite sa place. "Je me suis battu parmi les meilleurs dans de nombreux championnats, j’en ai même remporté plusieurs. C’est une réalité aujourd’hui que les équipes ont besoin de financements mais ils ne le font pas en plaçant n’importe qui dans leurs baquets."
Le début de saison a été plutôt bon pour Sauber mais Nasr s’inquiète.
"Lotus, Toro Rosso, Force India, McLaren, ils sont tous en train de revenir sur nous. Notre voiture a pratiquement été la même lors des 4 premières courses."
C’est à Barcelone, ce week-end, que la C34 étrennera ses premières évolutions aérodynamiques importantes.