Felipe Nasr a admis que la préparation de Sauber pour Melbourne était probablement un peu juste mais le Brésilien ne s’attend pas pour autant à une mauvaise saison. Il croit que son équipe sera plus forte cette année qu’en 2015 et il sera heureux si Sauber peut régulièrement finir dans les points, avec des arrivées dans le top 10.
"Je m’attends à ce que nous soyons plus compétitifs cette année que notre niveau de la fin de la saison précédente. Je serai heureux avec des points marqués régulièrement et constamment durant toute l’année. Ce serait, je pense, un bon objectif à atteindre pour 2016," confie Nasr.
"Pour l’instant il est encore trop tôt pour prédire quoi que ce soit et dire si nous avons le potentiel pour cela. Mais il y a des signes positifs concernant la compétitivité de notre voiture," poursuit le Brésilien.
"Mais c’est aussi vrai que tout le monde a progressé d’un cran cette année, que c’est plus serré dans le milieu de peloton. Il y a aussi une équipe, Haas F1, en plus. Mais c’est ça la F1, c’est un sport compétitif, nous allons bien voir où nous nous situons."
Nasr tire confiance du fait qu’il entame sa 2e année de suite avec Sauber, tout comme son équipier, Marcus Ericsson. Les deux pilotes ont activement participé au développement de la C35 pour qu’elle leur corresponde mieux au niveau du style de pilotage.
"C’est une bonne chose quand vous continuez la collaboration avec une équipe une 2e saison de suite. Cela nous a permis, à Marcus et à moi, d’avoir une influence sur le développement de la voiture. Je pense notamment aux freins, qui ont été vraiment un gros problème pour moi l’an dernier. Je n’arrêtais pas de les faire surchauffer et nous avons donc amélioré cela. C’était important pour moi, pour mon pilotage et donc finalement ma performance."
"Et tout le concept de la voiture colle aussi davantage à nos attentes : la direction, l’équilibre, le comportement que nous préférons sur les vibreurs, la réactivité des suspensions. Avec une voiture qui correspond mieux à nos goûts, nous avons plus de libertés pour travailler. C’est pourquoi cette année va être bien différente."