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Nasr ne comprend pas son étiquette de ’pilote payant’

Red Bull, Gravity, Banco do Brasil ? Aucune différence !

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Felipe Nasr a effectué des débuts tonitruants en Australie voici deux semaines. Dans une interview parue sur le site officiel de la F1, il tente d’expliquer ce début de saison riche en émotions et en points pour son équipe Sauber.

« C’est la combinaison de beaucoup de choses. L’équipe savait que le châssis péchait alors elle a travaillé dessus pendant l’hiver, et ça se sent. Mais le plus gros progrès se situe au niveau du moteur. Il est fiable, et le kilométrage parcouru cet hiver nous a permis d’essayer des tas de réglages et de nous habituer à la voiture. »

Affublé de l’étiquette de ’pilote payant’, Nasr a semble-t-il convaincu les plus sceptiques avec sa 5e place en Australie.

« C’est évidemment plaisant quand les gens vous considèrent comme un pilote talentueux et non plus comme celui qui amène des valises de billets. Dans les faits, je n’ai jamais payé pour courir car ma famille n’a jamais eu les ressources nécessaires. Il y a cependant toujours eu des entreprises qui ont cru en mes capacités et ont commencé à me soutenir tôt dans ma carrière. À 16 ans, j’ai pu avoir un salaire et ma propre maison, et je puis seulement dire que j’y ai travaillé. J’ai été quelque peu surpris qu’une histoire de « pilote payant » surgisse à mon sujet, car en 2009 les portes de Red Bull ou encore Gravity m’étaient ouvertes car je les intéressais. Alors quelle est la différence entre une carrière financée par Red Bull et une autre par Banco do Brasil ? »

Après des débuts on ne peut plus réussis, le Brésilien a-t-il pour autant revu ses objectifs à la hausse ?

« Non, mon but est toujours de marquer autant de points que possible. Et les premières courses sont idéales pour ça car il y a toujours quelques équipes en délicatesse avec la fiabilité de leur voiture. Donc je tâche d’en profiter ! »

Quoi qu’il en soit, Nasr est paré à affronter les conditions particulières sur le circuit de Sepang.

« On ne peut pas prévoir le résultat. Tout ce que je sais, c’est que je me sens prêt. Je connais le circuit, et j’espère que ça va m’aider à me concentrer davantage sur les réglages que sur l’apprentissage. Par-dessus le marché, les conditions météo sont toujours imprévisibles et je vais donc saisir ma chance si elle se présente. »

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