Avec un total de 27 points, Felipe Nasr a plutôt bien négocié sa première saison en Formule 1 avec l’écurie Sauber. Son coéquipier Marcus Ericsson a marqué trois fois moins de points que lui avec 9 unités au compteur.
Le Brésilien a notamment brillé lors de la première épreuve de la saison en Australie avec une cinquième place, alors que son écurie vivait des heures difficiles en raison de l’affaire Giedo van der Garde.
Dans un entretien accordé après Abu Dhabi, Nasr évoque cette course et ses ambitions pour la suite de sa carrière.
"Finalement, l’Australie a été ma semaine la plus difficile de l’année. Je savais que malgré ce qui se passait je devais monter dans la voiture, mais me concentrer a été particulièrement difficile."
"Je pense avoir montré lors de cette course que j’étais prêt pour le défi que représente la F1. Melbourne a été un moment incroyable, je n’aurais jamais cru cela possible. Toutes mes attentes ont été dépassées ainsi que celles de l’équipe. Nous savions que notre voiture ne valait pas une cinquième place."
"Le weekend a été difficile pour nous tous car nous avons dû aller au tribunal. Nous n’avons pas pris part aux essais libres 1 et je ne connaissais donc pas la piste. Le contexte était donc très particulier."
"Dans ce monde les gens te jugent très rapidement et veulent tout de suite voir des résultats. Ainsi, avoir montré toutes mes capacités en Australie a été quelque chose de très important."
A 16 ans, Nasr quittait le Brésil pour continuer sa carrière en Italie. Un choix dont il se félicite aujourd’hui.
"C’était le meilleur moyen de faire avancer ma carrière, car au Brésil nous n’avons pas suffisamment de championnats nous permettant d’arriver jusqu’à la Formule 1. Quitter mon pays natal m’a permis d’évoluer en tant que pilote mais aussi en tant qu’homme."
"Mon rêve était de devenir pilote de F1, c’est maintenant chose faite. Mais je veux plus. Je veux devenir champion du monde un jour."