Comme Marcus Ericsson, Felipe Nasr s’attend à souffrir au volant de sa Sauber C34 Ferrari lors des prochaines courses. Le manque de budget de l’équipe suisse conduit au manque d’évolutions pour rester performant.
"Je crois que je vais devoir faire de mon mieux avec le matériel qu’on me donne," indique le Brésilien.
"Je pense que j’ai réussi à capitaliser du mieux possible sur les premières courses pour marquer le maximum de points, quand j’en avais l’opportunité. Maintenant cela va devenir difficile si notre voiture n’évolue pas par rapport à celles de nos concurrents directs."
Sauber a le 2ème plus petit budget après Manor et continue à se battre pour sa survie, mais l’équipe a prouvé qu’elle était capable de concevoir une monoplace performante avec peu d’argent.
"L’équipe est dotée de très bons ingénieurs et mériterait qu’on la soutienne davantage," poursuit Nasr.
"Je pilote à peu près la même voiture qu’en Australie. Il n’y a rien de différent, à part quelques détails. Nous n’aurons qu’une grosse évolution cette année, à la mi-saison. Probablement après la pause estivale, pour la Belgique."