Directeur des opérations chez McLaren, Jonathan Neale s’est montré particulièrement confiant quant à la gestion de la Formule 1 par Liberty Media, dont il estime que les dirigeants ont une vision plus globale de la discipline et de ses enjeux.
En plus de la volonté d’améliorer l’expérience des spectateurs et l’accessibilité qui leur est offerte à la F1, Chase Carey souhaite revoir en profondeur les accords liant les équipes à la FOM en remplaçant tout simplement les Accords Concorde.
"Si l’on regarde la Formule 1 en tant qu’investissement il y a 15 ou 20 ans, on voit qu’elle a fait beaucoup pour elle-même mais que pour nous, ce n’est pas aussi bénéfique que prévu" explique Neale. "Le monde change, notre sport change, la nature des partenariats et du commerce change également. Je pense que depuis un moment, plusieurs d’entre nous ont regardé la grille et se sont demandés quels modèles économiques étaient viables à long terme".
"Nous savons que cette durabilité amène de la pression. Il n’est pas tant question de regarder la structure des coûts ou les revenus perçus que de choisir une vue d’ensemble et je pense que c’est précisément ce que font les nouveaux propriétaires, ce qui est très bien".
Neale assure que Liberty comprend déjà mieux les enjeux et les solutions pour un meilleur fonctionnement de la discipline, et surtout pour que les équipes retrouvent leur rôle central et un intérêt à être présentes en F1.
"Je pense qu’ils ont les bonnes personnes, de ce qu’on en voit, mais si la F1 fait ce qu’elle a toujours fait, c’est à dire regarder l’ensemble du problème mais n’en régler qu’une partie avant de se demander pourquoi les conséquences étaient imprévues, ce sera de nouveau très compliqué" assène-t-il.
"Ceci dit, il me semble que tout a bien été pensé et nous verrons ce qui nous est proposé. Nous sommes ouverts et nous sommes prêts à soutenir la démarche de Liberty car nous reconnaissons que ce qui a été fait par le passé a fait son temps".