Adrian Newey maintient que la réglementation actuelle de la Formule 1 donne trop de pouvoir aux motoristes, ce qui permet à Mercedes et Ferrari, qui possèdent les deux meilleurs V6 turob, de contrôler le sport.
L’ancien directeur technique de Red Bull Racing, aujourd’hui mobilisé à 50% sur la F1, attend beaucoup des nouvelles règles de 2017, qui pourraient le voir revenir aux affaires comme le confiait Helmut Marko il y a quelques jours.
"J’ai toujours accueilli avec bienveillance des changements de règles parce que cela vous donne l’opportunité d’expérimenter des choses. Ce qui n’est pas sain en Formule 1, c’est la domination actuelle des moteurs sur les performances. Les restrictions sur la conception des châssis va très loin alors que les moteurs laissent le champ libre à l’expérimentation," explique le Britannique.
"Dans cette situation, seuls Mercedes et Ferrari peuvent prétendre aux titres. Ils contrôlent le sport. J’espère que la FIA reprendra le contrôle de cette situation," ajoute Newey, en référence au mandat donné à Todt et Ecclestone et aux proposition attendues de la part des motoristes à la mi-janvier.
Comme ses patrons, Newey soutient évidemment l’idée d’avoir un moteur indépendant à la disposition des équipes, à certaines conditions.
"Les moteurs doivent être les mêmes. Ainsi que l’essence et le logiciel. Et cela attirerait aussi davantage de constructeurs en F1. D’un autre côté, la FIA pourrait aussi introduire un moteur standard, afin d’assurer que toutes les équipes soient compétitives dans ce domaine."