L’autobiographie d’Adrian Newey est sortie cette année, livre dans lequel il explique sa démarche en Formule 1 ainsi que les défis qu’il a relevés et la manière dont il a appris son métier et dont il l’a appliqué au fil des années de son implication dans la discipline. Bien qu’il souhaite rester actif encore longtemps, il fallait se décider à le sortir à un moment ou un autre.
"Je l’ai fait comme si j’allais prendre ma retraite l’année suivante" explique Newey au sujet de son livre. "A vrai dire, il n’y aurait jamais eu de bon moment pour le faire car je ne me vois pas arrêter avant plusieurs années. Cela m’a semblé le bon moment puisque je prends un peu de recul sur la F1 et que je m’implique dans d’autres choses".
Parmi ces choses, il y a eu la collaboration avec le navigateur Ben Ainslie, pour qui Newey et Red Bull Advanced Technology ont dessiné un bateau de l’America’s Cup, juste avant de débuter le processus d’écriture du livre. Plus récemment, il a aussi dessiné la première hypercar d’Aston Martin, la Valkyrie.
"Je me suis amusé à faire ce livre et j’ai pensé que c’était le moment de l’écrire. Je travaille dessus depuis un an et demi et j’ai aimé le procédé d’échange avec le biographe, qui m’a permis de me poser les bonnes questions et de développer certains points".
"J’ai toujours passé ma vie à me demander ce qu’il allait se passer par la suite, ce que je ferais dans le futur et pour une fois, c’était assez intéressant de regarder en arrière".
Newey s’amuse aussi de ce qui l’angoissait le plus à l’idée de sortir un livre retraçant sa vie : "L’une de mes plus grosses inquiétudes au moment de faire ce livre était ma mémoire, qui n’est pas bonne du tout".