Adrian Newey a convenu que la solution proposée par Red Bull, prendre en charge des projets innovants et rester proche de l’équipe F1 en tant que consultant, était la meilleure pour lui.
Le directeur technique n’a pas voulu céder aux sirènes des équipes rivales, dont Ferrari.
"Beaucoup de choses ont été dites à propos de Ferrari et de ses offres. Mais la base, la chose fondamentale, c’est que je suis chez Red Bull plus ou moins depuis le début de l’aventure, très impliqué de manière centrale dans l’équipe et dans la façon dont elle a été développée."
"Quitter Red Bull pour une autre équipe, ce serait comme divorcer avec ma femme," insiste Newey.
Il est aujourd’hui âgé de 55 ans.
"J’aurais pu continuer ainsi et prendre ma retraite mais je sens que j’ai encore du potentiel pour exprimer ma créativité dans d’autres domaines. La solution trouvée avec Red Bull est donc parfaite pour me stimuler et m’essayer à d’autres choses, quels que soient les domaines ou les champs d’application."
"Je ne suis pas inquiet pour Red Bull Racing. Il y a beaucoup de talents maintenant au sein de l’équipe, que nous avons mis en place ces dernières années. Ils vont continuer à construire l’équipe et, comme je l’ai dit, si besoin je suis là en tant que consultant. La transition devrait être très douce."
Le timing de cette annonce correspond aussi à la première victoire de Red Bull cette année.
"C’est un signe pour que je reste ? (rires). En tout cas c’est vraiment fantastique pour l’équipe. C’est évidemment un résultat un peu chanceux, avec les problèmes de Mercedes mais le fait que nous avons pu capitaliser là-dessus. C’est une belle récompense pour tous ceux qui ont travaillé comme des fous depuis les essais hivernaux, où nous avions du mal à enchainer les tours à l’époque."