Nico Hulkenberg a pris le relais de Jolyon Palmer hier au volant de la Renault RS17 et a disputé un programme intéressant, quoiqu’un peu court, afin de continuer à optimiser la monoplace française. Il ne sait pas encore de quoi sera faite la saison du constructeur mais se montre plutôt optimiste.
"Nous ne sommes pas les plus rapides en piste, mais certainement pas les plus lents" déclarait-il à Nextgen-Auto.com au soir de la troisième journée. "Nous n’avons pas encore prêté attention à la hiérarchie, nous voulons surtout découvrir et optimiser la voiture avant de se pencher sur les temps de chacun".
"Nous avons travaillé sur l’aérodynamique, des cartographies et réglages particuliers, et nous avons cherché à voir comment la voiture réagit à tous ces changements quand nous les appliquons. Nous avons encore des ajustements à faire, tant sur la voiture que dans l’équipe, mais c’est normal quand on change d’équipe, ce serait trop beau que tout roule dès le début, mais ça viendra".
Après avoir justement changé d’équipe, Hulkenberg se montre satisfait de son adaptation au sein de Renault : "Je me sens déjà bien impliqué dans l’équipe, j’ai passé du temps avec les gars et je n’ai presque pas l’impression que c’est une nouvelle équipe pour moi. L’ambiance est bonne et l’on travaille en parfaite harmonie, il faudra voir si c’est pareil lors des week-ends de course".
Sur le plan technique, les nouvelles voitures lui plaisent avec vitesse et amusement au programme. L’Allemand se montre même optimiste quant à la faculté qu’elles auront à se suivre de près.
"Les voitures sont amusantes, on freine tard, on passe plus vite en courbe, c’est une très bonne chose. On ressent l’augmentation de poids à basse vitesse car l’aérodynamique joue moins son rôle et la voiture semble un peu plus molle. J’ai suivi une Williams aujourd’hui et j’étais surpris car je n’ai pas perdu beaucoup d’appui. Ce n’était qu’un tour donc je ne tirerai pas de conclusion hâtive mais c’était plutôt rassurant".
La réduction des distances de freinage pourrait être une source d’erreurs supplémentaire, mais Hulkenberg se veut rassurant à ce sujet : "C’est possible, mais à l’inverse, on a également plus d’appuis aérodynamiques afin de nous aider si l’on rate le point de freinage".