Richard Burden, député du parti travailliste et ancien conseiller pour le sport automobile sous le précédent gouvernement anglais, a soutenu la position prise par Damon Hill (lire ici), qui incite la FIA à repenser à l’organisation de la course de Bahreïn, à un peu plus de 15 jours du Grand Prix, qui suivra celui de Chine.
"Damon Hill a raison d’interpeller la FIA et de lui demander de revoir sa position avant que la Formule 1 n’arrive à Bahreïn," déclare Burden dans le Huffington Post. "Je dis cela en tant que passionné de sport automobile mais aussi en tant que député qui s’intéresse au Moyen Orient. Tenir un Grand Prix dans un contexte de réforme et de réconciliation pourrait être un acte unificateur mais nous n’en sommes pas encore à ce stade. Des gens continuent à être tués, plus de 45 l’ont été depuis février 2011. Les manifestations sont toujours durement réprimées par la police."
Burden pense que si le Grand Prix a lieu, il se déroulera normalement mais que l’image de la F1 en pâtira énormément. "Sans aucun doute les autorités remueront ciel et terre pour minimiser tout risque mais le dommage à long terme pour la F1 et le sport automobile pourrait être considérable. La FIA n’aurait jamais dû autoriser à tenir la course si tôt dans la saison. La F1 ne peut remonter le temps, avec moins de trois semaines avant la course, mais il y a encore du temps pour y repenser. La FIA devrait le faire."