Après ses 85 tours de piste couverts hier, Jules Bianchi a remis ça aujourd’hui au volant de la Ferrari F150° Italia. Il a même roulé encore plus qu’il a parcouru 91 tours du circuit de Yas Marina ce mercredi.
« Durant des essais, la fiabilité est la clé car elle signifie que vous pouvez travailler sur tout ce qui a été planifié par les ingénieurs », explique le jeune Français de la Ferrari Driver Academy. « Aujourd’hui, nous avons divisé le travail en deux parties. Ce matin, nous nous sommes concentrés sur les nouveaux éléments relatifs à la cartographie moteur de l’année prochaine. Et dans l’après-midi, nous avons étudié en profondeur les pneus expérimentaux que Pirelli a fourni à toutes les équipes pour ces essais. D’après ce que nous avons pu voir, il n’y a pas beaucoup de différence par rapport aux pneus de 2011 mais, évidemment, il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives ».
Comme hier, Jules Bianchi a terminé la journée à la deuxième place sur la feuille des temps. Mais il a amélioré sa performance au tour d’environ sept dixièmes de secondes. Ce qui lui a permis de combler quasiment tout l’écart qui le sépare de Jean-Eric Vergne (Red Bull) puisqu’il termine à seulement 91 millièmes de son compatriote. « Je suis un pilote de course et donc, je veux toujours être le plus rapide », a confié le Niçois. « Mais je comprends aussi que durant des essais comme ceux-là, les temps au tour ne sont pas très pertinents. Je suis quand même content car j’ai été en mesure d’améliorer ma performance. Cela signifie que je fais un bon travail même si la chose la plus importante est d’apporter des données utiles à l’équipe ».
« Il n’y a que peu d’occasions de tester en piste et on doit tirer le meilleur à chaque fois », a poursuivi le Français. « Demain, nous allons continuer à travailler sur les pneus et, à pour le reste, nous devrons attendre de voir ce que l’équipe va mettre sur le planning après la réunion de ce soir ».