Red Bull Racing a tenu une nouvelle réunion de crise hier à Londres, dans les bureaux de Bernie Ecclestone.
L’équipe autrichienne est toujours à la recherche d’un moteur, aucune solution n’ayant été trouvée à Sotchi. Même la poursuite du contrat avec Renault, qui aurait été rompu en septembre, semble difficile.
Toro Rosso a de son côté fait savoir par Franz Tost, son patron, qu’un accord pour obtenir un Ferrari en version 2015 était acceptable.
Mais Helmut Marko a clarifié les choses : cela ne servira à rien si Red Bull n’a pas de moteur compétitif.
"Pourquoi continuerions-nous à financer un junior team si c’est pour entrainer des pilotes pour le compte de Ferrari ou Mercedes ensuite ?"
De son côté, Christian Horner a répété que la porte était "toujours ouverte" pour Renault et que "rien n’est impossible en F1" malgré un divorce ponctué de nombreuses phrases assassines ces derniers mois !
C’est justement dans la relation entre Red Bull et Renault où Bernie Ecclestone peut intervenir, puisque le patron de la FOM peut jouer sur le montant de la prime annuelle qui serait versée à Renault au cas où le constructeur français rachète Lotus.