Montréal avait bon espoir d’annoncer ces jours-ci une prolongation de la présence de leur course dans le calendrier de F1 pour ces dix prochaines années, mais il faudra vraisemblablement attendre encore un peu avant d’annoncer cette bonne nouvelle.
Pour que la F1 revienne à Montréal, il faut que le circuit Gilles Villeneuve subisse des travaux de rafraîchissement (paddock, tour de contrôle, voie des stands, etc), mais le gouvernement fédéral ne souhaite plus mettre la main à la poche, ce que le gouverneur de la province du Québec, Tourisme Montréal et la ville de Montréal regrettent.
Selon le journal local La Presse, Bernie Ecclestone demanderait une indexation des tarifs de l’ordre de 4% entre 2015 et 2024. Le plateau qui coûtera 15 millions en 2014 devrait s’élever à 22,2 millions en 2024 et c’est probablement là que ça coince un peu. Ottawa veut bien continuer à verser 5 millions par an, mais pas un centime de plus.
“Nous allons continuer à travailler avec nos partenaires, ce n’est pas nouveau,” déclare Denis Lebel, le le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités, dans les colonnes de La Presse. “Nous sommes pleinement conscients de l’importance du Grand Prix pour Montréal, pour le Québec et pour le Canada. Nous allons continuer à y travailler avec nos partenaires, mais nous respecterons bien sûr la capacité de payer des contribuables canadiens.”
“Les négociations se poursuivent entre les quatre partenaires,” affirme Valérie Noël-Létourneau, l’attachée de presse de Pascal Bérubé, le ministre québécois délégué au Tourisme.
Le contrat actuel assure toutefois l’organisation de la course de cette année et de celle de l’année prochaine.