Esteban Ocon était très en colère à la sortie de sa Force India.
Selon le Français, son équipier Sergio Perez est totalement fautif des deux collisions entre eux lors de ce Grand Prix de Belgique, au moment du départ puis à l’entame du dernier tour de la course.
"Il va y avoir beaucoup de choses à expliquer après cette course, honnêtement je reste toujours calme mais je n’étais pas calme dans la voiture pour une fois. Ce qu’il fait c’est inacceptable ! C’est dangereux à plus de 300 km/h ! Ca aurait pu être très dangereux pour nous deux, j’aurais pu m’envoler, au premier tour comme lors du deuxième incident. Donc il va falloir qu’il se calme sinon ça va mal aller pour lui, je pense," lance Ocon.
"Lors du premier tour je ne pouvais rien faire, si je freinais on partait en tête-à-queue, je n’avais qu’à essayer de rester au même niveau pour ne pas avoir de différence de vitesse. C’était limite mais c’est passé. On aurait pu rester tous les deux sur le carreau. D’ailleurs c’est ce qui lui est arrivé lors du 2e accrochage. Mais il faut que l’équipe fasse quelque chose pour régler ça."
"Après, pour l’incident du 1er tour j’accepte que ça puisse arriver parce qu’il m’a vu mais il avait aussi une voiture à sa gauche. Cependant, me pousser dans le mur ce n’est pas professionnel. Il avait de la marge."
"Le 2e incident, là c’était trop. Quel est l’objectif en me tassant autant vers le mur ? Il a risqué ma vie, la sienne. Il n’a pas montré qu’il était un grand professionnel aujourd’hui."
"Forcément on essaye de se battre l’un l’autre, il faut déjà qu’on rediscute pour savoir pourquoi il s’est arrêté avant moi, et il ne faut pas que ce genre de choses se reproduise parce qu’on perd beaucoup de points aujourd’hui pour l’équipe. J’aurais pu faire septième, c’était des gros points pour nous, je limite encore la casse en faisant neuvième mais c’est pas idéal."
Que va faire Ocon maintenant ?
"Lui dire la vérité. Je n’ai pas peur de lui, je vais lui parler. Si les mots doivent être durs, ils le seront."
"Je comprends la position de l’équipe de ne plus nous laisser nous battre après aujourd’hui. Mais Sergio a 28 ans, il a 7 ans de F1 derrière lui. Il doit réfléchir à ce qu’il fait sinon nous ne pourrons rien prouver de notre professionnalisme à nos patrons."