Cette année, Esteban Ocon a réussi à prendre le pas sur Sergio Pérez dans l’exercice du tour rapide. Le Français domine sans contestation possible le Mexicain en qualifications, alors qu’il s’agissait de son point faible l’an dernier.
Mais qu’est-ce qui peut bien expliquer un tel ressaisissement de la part du protégé de Mercedes ? Interrogé dans le paddock de Hockenheim, Esteban Ocon n’a pas souhaité non plus dévoiler le secret de sa potion magique…
« L’an dernier je devais travailler mes qualifications. Cette année je me suis amélioré dans cet exercice et cela paie pour le moment. »
« J’ai ce petit avantage sur Checo. Il est très solide. Donc je dois travailler sans cesse, toujours être là… Il faut pousser tout le temps, car Checo le fait. Ce n’est pas encore fini. »
« J’ai changé certaines choses dans mon approche et ça m’a beaucoup aidé. Je ne dirais pas lesquelles mais la plus grande différence, c’est dans ma manière d’aborder les qualifications… ça m’a été très utile. »
Esteban Ocon a tout de même levé le voile sur une petite différence entre lui et Sergio Pérez : le volant…
« C’est assez important d’avoir un volant à votre convenance. Nous avons un nouveau volant depuis quelques courses. Je l’ai ajusté pour que je puisse bien le manier. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais nous avons ajusté certaines choses. Il y a quelques différences entre moi et Checo. »
« Bien sûr, vous parlez du volant avec l’équipe, de sa forme, de ce que vous souhaiteriez qu’elle soit, du niveau d’adhérence que vous voulez sur le volant… vous évoquez toutes vos préférences. »
« Mais la plupart du temps, les ingénieurs le font très bien pour vous, donc vous n’avez pas vraiment besoin de faire des changements. Bien sûr les boutons les plus importants doivent être proches de vos mains et les boutons moins importants… vous ne voulez pas qu’ils soient trop loin non plus… Mais du moment que vous vous habituez à votre volant et que vous ne faites pas d’erreur, tout va bien. »