Olivier Panis n’aime pas les consignes d’équipe et encore moins les limitations imposées aux pilotes en fin de course afin d’économiser les pneus ou l’essence.
"La gestion des pneus est un paramètre très important à gérer aujourd’hui, encore plus cette saison avec des gommes plus tendres encore," explique Olivier Panis sur Sports.fr. "Je pense tout de même que tout cela sera mieux géré par les écuries après quatre, cinq Grands Prix. Ce que je n’aimerais pas, c’est que l’on assiste de nouveau à ce qui s’est passé en Malaisie. On a vu des écuries demander à leurs pilotes de lever le pied pour pouvoir finir la course ! Je trouve dommage de devoir réduire les performances du pilote en fin de course pour cela."
On l’aura compris, Olivier Panis n’aime pas les limitations imposées aux pilotes, même si cela n’est pas vraiment nouveau en F1. Que ces limitations soient techniques ou sportives…
"On fait beaucoup de bruit avec cela mais les consignes d’équipes existent depuis le début de la F1. On montre ça du doigt aujourd’hui mais que Vettel n’ait pas respecté les ordres donnés par son équipe ne regarde que lui."
"C’est difficile de demander à un pilote de lever le pied s’il a les moyens de gagner, ce qui semblait être le cas. (…) C’est difficile en tout cas de donner des consignes d’équipe dès le deuxième Grand Prix. J’ai du mal à l’imaginer et je peux comprendre Vettel. Je ne trouve pas ça très bien pour le sport. En fin de saison, quand les titres se jouent, cela peut se comprendre. Au deuxième Grand Prix, c’est le chacun pour soi et le sport qui prévalent," ajoute le vainqueur du Grand Prix de Monaco 1996.