L’an dernier à Monaco, Kimi Räikkönen avait le samedi battu Sebastian Vettel pour s’offrir la pole position. La voie de la victoire lui semblait ouverte… mais, alors que le Finlandais fut le premier arrêté par la Scuderia, Sebastian Vettel signait des temps records en piste, pour finalement ressortir devant. Les fans du Finlandais ont alors crié au complot…
« Je n’étais bien sûr pas heureux parce que je veux gagner » confie un an après Kimi Räikkönen, « mais les gens ont essayé d’en faire toute une histoire. »
« J’étais bien sûr contrarié puisque je veux gagner. Mais je n’étais pas fâché envers l’équipe ou Seb. J’étais satisfait de l’équipe, car elle avait signé un doublé, mais j’étais fâché de n’avoir pas gagné, c’est aussi simple que ça. J’ai fini 2e à de nombreuses reprises dans ma carrière. C’était aussi simple que ça… si cette année je suis deuxième, je ne serai toujours pas content. »
Kimi Räikkönen n’a plus gagné un Grand Prix depuis 2013, en Australie avec Lotus. L’emporter à Monaco aurait signé beaucoup pour lui : le pilote Ferrari explique pourquoi.
« C’est un peu un week-end spécial ici. C’est un immense défi ! Il faut avoir plus de confiance que d’habitude. Le circuit change beaucoup durant les essais libres et les qualifications, donc il faut suivre chaque évolution de la piste et s’assurer que la voiture soit là où vous voulez, pour vous permettre de pousser quand il le faut. »
« Il faut avoir confiance dans votre voiture et avoir un bon ressenti. En essais, à Barcelone, nous avons déjà essayé les hypertendres, mais bien sûr les conditions étaient alors complètement différentes. »
« C’est vraiment un circuit délicat. Vous ne marquez pas plus de points qu’ailleurs, mais c’est vraiment un week-end difficile. C’est une semaine plus longue puisque nous ne roulons pas le vendredi. Être rapide ici, sans connaître aucun problème, sans toucher trop le mur… c’est ça qui rend délicat ce week-end. Si vous êtes le plus rapide, ça ne vous garantit pas la victoire, puisque beaucoup de choses peuvent arriver devant vous. »