Le retrait de Peugeot de son programme d’Endurance a fait l’effet d’une bombe hier dans la presse sportive mais aussi nationale en France. La crise économique qui secoue les constructeurs automobiles pourrait servir le motoriste PURE, qui doit faire son entrée en F1 en 2014 avec l’arrivée du V6 turbo.
PURE considère aujourd’hui une installation possible dans les locaux de Peugeot Sport, à Velizy, près de Paris.
"Nous étendons nos installations près de Paris, nous passons de 22 à 50 ingénieurs et on regarde trois possibilités : la France, la Suisse et l’Allemagne. Nous avons déjà décidé d’utiliser les bancs moteurs de Toyota à Cologne car ce sont les meilleurs du monde mais à côté il y a cette nouvelle de Peugeot qui se retire de l’Endurance et nous étions plus ou moins au courant. Ils sont proches de Paris, ce serait la solution la moins chère pour s’étendre et cela ne prendrait pas trop de temps à convertir leurs installations en banc pour la Formule 1. Pour l’instant, nous n’avons pas encore eu de contacts à ce sujet," confie le patron de PURE, Craig Pollock au site GPUpdate.
PURE pourrait donc louer les installations de Peugeot Sport mais aussi embaucher des ingénieurs qui ne voudraient pas être reclassés ailleurs chez Peugeot, comme l’a prévu la marque au Lion. "Il pourrait y avoir de très bonnes personnes que l’on pourrait prendre chez nous. Ils sont à Paris, cette situation géographique est bonne, les transports aussi, tout pourrait jouer en notre faveur."
Boudy, un des responsables du programme moteur de PURE aux côtés de Gilles Simon, est un ancien de Peugeot Sport, de l’époque de la 905 et de l’entrée en F1 de Peugeot en 1994. Il pourrait convaincre des ingénieurs restés chez Peugeot Sport à rejoindre PURE.