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Paddy Lowe ’ne regrette pas 5 minutes’ d’avoir quitté Mercedes

Son rôle d’actionnaire lui plaît

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Paddy Lowe a enfin pris ses marques dans sa nouvelle équipe puisque cela fait plus de deux mois qu’il est devenu directeur technique mais aussi actionnaire de Williams après avoir quitté Mercedes.

"Cela me plait, le temps passe vite et c’est un bon signe" commente Lowe. "On est très occupés, je l’ai toujours été dans ma carrière. C’est une grande équipe, nous avons une place correcte mais nous devons trouver ce qui peut améliorer notre situation".

"Pour moi, c’est très différent de revenir dans une équipe en tant qu’actionnaire. C’est une situation nouvelle car j’ai toujours été un employé dans toutes les équipes où j’ai travaillé. Revenir avec un rôle plus important est pour moi une grande motivation et c’est ce qui rend le projet intéressant".

Lowe ne fait pas cas, en revanche, d’avoir pris ce rôle dans une équipe pour laquelle il a déjà travaillé, arguant qu’il n’est pas du genre nostalgique : "C’est bien de revenir dans une équipe que je respecte et où j’ai passé de bons moments, c’était une très bonne période de ma carrière car je travaillais avec Frank et Patrick, et avec nos pilotes de l’époque".

"Je ne suis pas sentimental, je ne suis pas revenu chez Williams car j’y effectuais un retour, ça n’a rien à voir. En fait, notre industrie a tellement changé ces dernières années, Williams a changé d’organisation et je n’ai pas franchement l’impression qu’il s’agit d’un retour" poursuit-il.

Maintenant qu’il est de retour dans l’équipe, ses plans sont assez simples : "Nous devons gagner des courses ! Mais aussi de championnats, c’est une grande ambition mais c’est ce pour quoi nous sommes là, ce qui demande de monter une équipe solide".

Bien qu’étant un acteur très impliqué de la F1, Lowe garde un œil objectif sur le spectacle proposé par la discipline et son nouveau règlement et se fend même d’un avis très peu partagé dans le paddock.

"Je trouvais les anciennes voitures très intéressantes aussi. Nous sommes toujours trop impliqués pour réellement critiquer le spectacle et ça a toujours été comme ça mais je dirais que les dernières années ont été les plus intenses et les plus spectaculaires dont je me souviens".

"Le souci est que l’on ne se rappelle que des courses intéressantes, mais il y a eu des courses très mauvaises dans un passé un peu plus lointain, ce qui est moins le cas depuis quelques années. Cette année, on a surtout la joie d’un affrontement au sommet du classement entre Ferrari et Mercedes".

Lowe ne regrette aucunement d’être parti de chez Mercedes, malgré la période d’euphorie qu’il a vécu dans l’équipe, et préfère immédiatement penser au défi qui l’attend.

"C’est remarquable de voir comment on se passe du monde autour de nous et qu’on s’adapte en comprenant ce qu’on doit faire" poursuit-il. "Cela ne m’a pas manqué cinq secondes. La seule chose qui me manque, c’est de voir les temps s’afficher en violet à l’écran, j’en suis devenu accro".

"Quand on voit les chronos s’afficher en violet et que le pilote améliore, ça libère en quelque sorte tout ce qui fait que l’on est ici. Quand on envoie en piste une voiture que l’on a aidé à développer et que le pilote avec qui on l’a développée lui tord le cou et abat les chronos, c’est la raison d’être ultime d’un ingénieur en Formule 1 et c’est de là que vient le plaisir" conclut Lowe.

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