Jolyon Palmer prendra part, ce week-end à Silverstone, à son 10ème départ en Formule 1. Jusqu’à présent, le pilote Renault n’est pas parvenu à rentrer dans les points et souffre de la comparaison avec son coéquipier Kevin Magnussen.
Prié de dire s’il connaît cette année plus de difficulté que prévu, l’Anglais le reconnaît volontiers : « Sur certains points, oui, parce que je pense que nous souffrons un petit peu avec l’équipe. Aussi, en tant que rookie, il y a toujours des choses à apprendre auxquelles je ne m’attendais pas. Mais j’ai disputé neuf courses et je le sens. Je suis vraiment en train de commencer à récolter tous les fruits de mon travail. Je donne quoi qu’il en soit tout ce que j’ai en ce moment. »
Jolyon Palmer pilotera ce week-end dans son pays natal et devant un public familier. La course de Silverstone est donc particulière pour lui : « J’ai disputé ma première course ici à l’âge de 15 ans je pense. J’adore ce circuit. Le public à domicile est vraiment ce qui le rend spécial, je pense que c’est l’une des plus fortes affluences de l’année. Tout le monde est si passionné ! Même lorsque j’étais en GP2, le soutien des fans anglais était immense. L’an dernier, en tant que troisième pilote, je pouvais le sentir tout autant, mais être ici en tant que pilote titulaire sera vraiment spécial. »
Avec Jenson Button et Lewis Hamilton, Jolyon Palmer est l’un des Britanniques du plateau. Le pilote Renault entretient-il de bonnes relations avec ses compatriotes ? « Je leur parle assez rarement mais tout le monde en Formule 1 est simplement concentré sur soi-même », avoue-t-il. « C’est du chacun pour soi, nous sommes 22 et nous voulons tous devenir le numéro 1. Je n’ai aucune aide à attendre de Jenson ou Lewis parce que je suis le petit nouveau, et je veux les battre au bout du compte. »
Relégué en fond de grille sur une Renault en mal de performance, Jolyon Palmer assiste en spectateur plus qu’en acteur à la course aux lauriers. Et le suspense pour le titre mondial ne le déçoit pas : « C’est génial. (…) Je pense que les problèmes qu’Hamilton a connus (…) ont offert des occasions à Ferrari et Red Bull, donc oui, je pense que c’est une saison géniale. Les performances se sont rapprochées entre Mercedes, Ferrari et Red Bull. Red Bull aurait dû gagner à Monaco en rythme pur. »
En comparaison des écuries de pointe, Renault F1 est encore bien en retrait. Jolyon Palmer devra sans doute attendre 2017 pour jouer les points à la régulière… si du moins il réussit à conserver son volant.