Comment abordez-vous la saison ?
En étant aussi bien préparé que possible et prêt à affronter les défis qui s’annoncent. La pause hivernale m’a permis de me mettre au niveau, aussi bien mentalement que physiquement. Mon entrainement a vraiment été intense. Quand vous ne pouvez pas piloter, c’est le bon moment pour travailler votre condition physique. Malheureusement, il a fallu composer avec une météo typiquement britannique et j’ai souvent été à la salle de sport. Je préfère le beau temps, mais j’ai tout de même couru en extérieur dès qu’il cessait de pleuvoir !
Comment résumeriez-vous vos essais hivernaux ?
Nous avons connu quelques frustrations, mais nous sommes finalement arrivés à de bonnes performances. J’ai été un peu malchanceux : chaque jour, j’ai rencontré un problème qui me coûtait quelques heures de travail. Ce n’est pas idéal pour un rookie, mais j’ai quand même pu couvrir un nombre significatif de tours. Kevin a bénéficié de quatre bonnes journées, nous permettant ainsi de recueillir de précieuses informations. C’est une base solide à partir de laquelle nous poursuivrons nos efforts pour extraire encore plus de performance.
Pensez-vous que les séances d’essais libres que vous avez pu effectuer l’an passé soient importantes ?
Oui c’est très important ! Il existe de nombreuses procédures et les voitures sont incroyablement techniques à piloter. J’ai pu m’appuyer sur cette expérience pour être opérationnel d’emblée. Même si je n’ai pas pu accomplir le plus grand nombre de tours à Barcelone, je ne me sens pas trop loin derrière et je sais que tout sera OK à Melbourne.
Quelles sont vos espoirs pour Melbourne ?
J’ai vraiment hâte d’être à vendredi, quand les 22 voitures prendront la piste. Je pense que tout sera prêt. Nous continuerons à travailler sur la performance, mais nous voudrons aussi donner le meilleur de nous-même pour obtenir un bon résultat en course. Ce sera sans doute un week-end chargé et compliqué, mais je sens que je suis dans une bonne position.