Jolyon Palmer a pu essayer, vendredi dernier, le système Halo, et le moins que l’on puisse dire est que le pilote Renault n’a pas été convaincu outre-mesure. Le pilote britannique apparaît ainsi en désaccord avec la majorité des autres pilotes (Riciardo, Vettel, Rosberg…) du paddock.
Jolyon Palmer argumente ainsi son opinion : « De mon côté, je n’ai jamais été un fan du Halo, et je n’ai jamais vraiment aimé conduire avec. Je dois dire que la visibilité que j’ai eue était bonne, même en montée, mais j’ai senti comme un toit au-dessus de ma tête. Je n’avais plus l’impression de conduire une monoplace. Même si la visibilité était bonne, vous pouviez voir ce morceau du Halo au milieu. Cela ne vous distrait pas, mais cela ne vous donne plus le sentiment d’être dans une monoplace, avec le champ libre. »
L’ancien champion de GP2 se satisfait de la sécurité actuelle en F1. « Je suis tout à fait heureux de la protection pour la tête telle qu’elle l’est actuellement. Je suis vraiment un fan des cockpits ouverts, je pense que c’est important pour la F1. Je pense que le danger – je l’ai dit de nombreuses fois auparavant – est très faible en F1. »
« Bien sûr, il y a toujours des facteurs de risque, mais c’est la course, et le halo n’aurait pas sauvé Jules [Bianchi], cela a été prouvé par les designers. Le halo n’aurait pas aidé Felipe [Massa, en 2009 en Hongrie] non plus, ce qui a été aussi admis. Bien sûr, dans certains cas, le halo pourrait être utile, donc je pense que vous devrez remonter très loin dans l’histoire de la F1 pour trouver un cas où le halo aurait aidé. »
« Bien sûr, dans d’autres séries, le halo aurait aidé des pilotes comme Henri Surtees et Justin Wilson, mais ils courent sur des circuits ovales, avec des circuits sans zones de dégagement. La F1 est très sûre désormais en bien des domaines. »