Jolyon Palmer vit en 2016 sa toute première saison en catégorie reine comme pilote titulaire. Le pilote Renault, qui a eu des débuts difficiles, continue de se battre pour pouvoir poursuivre son rêve de rouler en Formule 1.
Le moment phare de la saison a été pour Palmer le Grand Prix de Malaisie, où il a inscrit son tout premier point au championnat des pilotes. Pour lui, cela a été un « très grand » soulagement.
« Lorsque tu ne comptes aucun point après avoir roulé 15 courses dans une voiture qui n´est pas assez rapide pour en marquer, alors tu ne t´attends plus à ce que ça marche. J´ai presque cru devoir abandonner cet espoir » avoue-t-il à Auto Motor und Sport.
En inscrivant ce point au championnat, le Britannique a atteint un de ses buts.
« Le premier était de pouvoir rouler en Formule 1. Puis marquer un point. Les prochains objectifs seront plus durs : le premier podium et ensuite la première victoire. »
A 4 courses de la fin de la saison, le pilote Renault est plutôt satisfait de ce qu´il a accompli cette année.
« Je suis satisfait de ma rapidité. La plupart du temps, entre Magnussen et moi, il n´y a qu´un dixième de seconde de différence. Il est parfois plus rapide que moi, d´autres fois c´est moi. J´ai eu plus à me battre avec le rythme de course. Mais j´ai beaucoup appris au fil de la saison. Ce qui est mauvais, c´est que j´ai commis trop d´erreurs de débutant. Monte Carlo a été terrible. Et le faux pas que j´ai fait à Budapest était inutile. »
Pour Palmer, piloter pour une voiture se retrouvant la plupart du temps en fond grille n´est pas un problème.
« Cela m´a rendu plus fort mentalement, parce que j´ai dû apprendre à rouler avec une voiture difficile à piloter. Les réactions étaient au début si imprévisibles que faire une erreur pouvait très vite arriver. Maintenant je gère. Le problème est que les gens d´une écurie qui produit aussi des moteurs attendent automatiquement beaucoup plus de toi. »
Malgré des résultats moyens, Palmer est convaincu qu´il peut prétendre à un baquet en catégorie reine l´année prochaine.
« Jusqu´à maintenant, j´ai appris de toutes mes erreurs. C`est la raison pour laquelle je pense que je mérite un avenir en Formule 1. Pour avoir une place je dois me faire remarquer. Si je donne le meilleur de moi-même, alors je serai en F1 en 2017. »
Beaucoup de pilotes actuels affirment que les courses sont peu palpitantes. Ce n´est pas le cas du Britannique.
« Je ne m´ennuie pas. Mais je n´ai que 17 courses à mon actif et j´élargis mon expérience à chaque Grand Prix. Jenson Button court depuis 16 ans. Je peux donc comprendre que les vétérans souhaitent rouler à fond chaque tour. Ils ont connu le temps où il y avait le ravitaillement en carburant. S´il y en avait encore aujourd´hui, on serait plus rapide en course. Mais quand tu pars avec 100 kilos de carburant, la voiture est forcément plus lente. »
Contrairement au père de Max Verstappen qui a été prié de se montrer moins présent, Jonathan Palmer laisse son fils mener sa barque comme il l´entend.
« Il a pu me donner de bons conseils et il a de bonnes connexions dans le sport. Mon père m´a auparavant soutenu activement sur la piste. Maintenant, il se retire de plus en plus de ce rôle. Plus j´ai gravi les échelons, moins il s´est impliqué dans mes affaires. Il est présent à presque toutes les courses, mais il ne me met aucune pression et ne se mêle pas de mon travail avec l´équipe. »