Jolyon Palmer sera-t-il sur la touche l’an prochain ? L’hypothèse est probable : le pilote anglais subit régulièrement la loi de Kevin Magnussen chez Renault, et des jeunes pilotes talentueux (le Français Esteban Ocon, mais aussi Oliver Rowland) ou des pilotes plus expérimentés (Felipe Massa et Sergio Perez) lorgneraient avec avidité le deuxième baquet tricolore.
L’ancien champion de GP2 sait qu’il doit hausser son niveau de jeu lors des prochaines courses pour convaincre son écurie de le prolonger : « Je veux montrer ce dont je suis capable et continuer à m’améliorer à chaque course. Je sais qu’il y a toujours deux baquets libres [pour 2017], j’en suis sûr, donc je ne suis pas trop inquiet. Je me sens bien. » Palmer a lui-même admis que Renault n’avait pas pris encore sa décision : « Je pense qu’il est trop tôt pour l’équipe pour y penser. Je pense que l’équipe a aussi beaucoup à faire pour préparer 2017 ».
Jolyon Palmer avait montré des nets signes d’amélioration le week-end dernier en Hongrie. Il était même dans les points, avant de partir en tête-à-queue et de gâcher sa course entière. La course hongroise fut donc particulièrement douce-amère pour lui. « S’il n’en tire pas de leçon, il peut dire au revoir à Renault » a d’ailleurs confié Johnny Herbert, l’ancien pilote Stewart, à ce sujet.