À quel point les conditions étaient-elles rudes au Brésil ?
C’était extrêmement difficile ! Je partais seizième, donc il y avait beaucoup de projections devant. Nous nous sommes retrouvés en queue de peloton pour la deuxième reprise après un pitstop. La visibilité était vraiment médiocre. Je ne voyais rien. Il y avait tellement d’eau sur la colline menant à la ligne droite des stands que la monoplace était tout le temps en aquaplanage. Les incidents étaient nombreux tant c’était un véritable défi de rester en piste. C’était vraiment dommage de percuter Daniil Kvyat, mais il était trop tard quand je l’ai vu.
Quelle est votre motivation pour la dernière de l’année ?
C’est un sentiment agréable puisque tout est réglé pour 2017 et je vais poursuivre avec Renault Sport Formula One Team. J’ai toutes les bonnes raisons de conclure l’année avec un beau résultat avant de travailler dur cet hiver et de revenir plus fort que jamais l’an prochain.
Que pensez-vous de Yas Marina ?
Je connais très bien la piste pour y avoir accompli beaucoup de tours en GP2 Series. J’y ai eu mon tout premier essai en F1 avec Force India, puis, hélas, seulement quelques boucles en EL1 l’an dernier avec Lotus F1 Team. C’est un circuit magnifique et un superbe endroit pour finir la saison. Le glamour et piloter de nuit sont des petits plus vraiment magiques.
Ce sera votre dernière course aux côtés de Kevin Magnussen chez Renault. Comment jugeriez-vous votre relation en 2016 ?
Kevin est un garçon agréable, un excellent pilote et travailler avec lui est amusant. Nous avons bien travaillé ensemble cette année dès que nous avons su qu’il faudrait attaquer pour extraire le maximum de la voiture. Il fera de belles choses chez Haas et j’ai hâte de l’affronter dans ses nouvelles couleurs l’an prochain.