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Palmer veut ouvrir son compteur ce week-end

Après deux 11e places, le Britannique a la pression

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Onzième des deux dernières courses, Jolyon Palmer est plus près que jamais de ses premiers points de la saison, un objectif qu’il doit atteindre pour lui et pour Renault F1, son équipe, qui a clairement fait savoir qu’Enstone méritait mieux.

Le Britannique est donc sous pression. La clé ? Faire mieux le samedi, en qualifications, pour concrétiser le lendemain, en course. Palmer ouvrira-t-il son compteur à Bakou, ce week-end, un circuit qu’il a apprécié l’an dernier ?

"C’est une bonne piste. Pour un tracé en ville, il propose des portions très rapides et des opportunités de dépassement. Le secteur intermédiaire est extrêmement serré et dense. Ses ondulations relèvent le défi. Il faut rester attentif puisque toute erreur peut se finir dans le mur sur un tel circuit. Hormis la section du château, la piste est plus large qu’à Monaco et l’on doit être au plus près des murs pour ouvrir la trajectoire et perdre le moins de vitesse," explique Palmer.

"J’adore les circuits urbains depuis mon expérience à Marrakech en F2 puis à Monaco en GP2. J’y ai toujours bien réussi. J’ai hâte de retrouver un tracé en ville, de l’aborder très différemment de Monaco et de mieux construire mon week-end," précise-t-il.

"C’est formidable d’atteindre une certaine osmose en se rapprochant des rails. C’est ce qui nous fait vibrer. J’ai terminé onzième deux fois de suite. Je pense que nous pouvons au moins être dans le top dix à Bakou, voire dans les huit premiers. Nous faisons du bon travail en ce moment, nous allons continuer ainsi et je suis en forme. Je dois travailler sur mon rythme en qualifications afin d’être mieux placé sur la grille."

La météo à Bakou pourra-t-elle épicer les choses ?

"Le temps sera chaud et nous pourrions aussi être affectés par le vent, qui exerce une influence sur le flux d’air autour de la voiture. Nous avons déjà vu des accidents provoqués par de brusques rafales et ces F1 sont très sensibles. C’était le cas dimanche au Canada. C’était très venteux, surtout sur la ligne droite opposée ! Bakou est sur le littoral et si j’en crois ma géographie au lycée, des vents côtiers peuvent être au rendez-vous…"

Quels souvenirs a-t-il de l’an passé ?

"C’est toujours difficile d’appréhender un nouveau circuit. Il est très rapide et possède de nombreux défis. Nous connaissons désormais l’emplacement des bosses et les rapports à utiliser. Je m’étais qualifié en dernière ligne avant de remonter au quinzième rang à l’arrivée. Je pense que j’avais signé le huitième meilleur tour en course, ce qui est très positif. Je suis impatient d’y être et de m’appuyer sur cette expérience."

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