Après avoir obtenu son meilleur résultat de la saison en finissant onzième à Monaco, Jolyon Palmer vise une place plus haut pour accrocher des points à Montréal.
Il fait ainsi écho à l’optimisme de son patron, Cyril Abiteboul.
Que pensez-vous de Montréal ?
J’y ai couru pour la première fois l’an dernier. C’est encore un circuit urbain, mais il diffère de Monaco avec davantage de zones de dépassement. Vu le nombre de courses ayant eu lieu sous la pluie dans le passé, la météo reste en suspens. J’avais apprécié mon expérience, même si elle avait été écourtée pour des raisons échappant à mon contrôle. Nous devrions être bien plus compétitifs cette année. Nous ferons tout notre possible pour extraire le maximum de la voiture en piste et, comme d’habitude, nous attaquerons jusqu’au bout. Concernant Montréal, c’est vraiment cool et la ville accueille véritablement la F1.
Est-ce difficile d’y piloter ?
C’est un tracé amusant avec plusieurs séquences. Il faut se préparer aux sorties de virages pour bien amorcer les longues lignes droites. Ensuite, il y a le « Mur des champions » où l’on peut gagner ou perdre beaucoup de temps, voire taper. Je pense que Monaco constituait un bon entraînement. J’espère que nous pourrons bâtir sur la course solide que nous y avons eue. Et tout comme à Monaco, les F1 plus larges - ainsi que les pneus arrière plus grands - rendront le tout assez délicat. On frôle souvent les murs au Canada et ce sera encore plus étroit avec ces voitures !
Après la performance de Monaco, est-il important de capitaliser dès aujourd’hui ?
À Monaco, les dépassements sont assez difficiles. Nous n’avons donc pu passer que de la seizième à la onzième place, à seulement une seconde d’un premier point cette saison. Les sensations étaient nettement meilleures que le classement brut. Nous pouvons assurément nous appuyer sur cette dynamique pour le Canada et viser un bon week-end et un résultat dimanche.