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Panis : La Formule 1, les plus belles années de ma carrière

"Mon rêve devenait réalité"

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Olivier Panis a été pilote de Formule 1 de 1994 à 2004, commençant chez Ligier pour qui il a d’ailleurs remporté son unique victoire lors du Grand Prix de Monaco 1996. Il reste, en 2015, le dernier Français à s’être imposé dans la discipline.

Panis a aussi participé aux débuts de l’écurie Prost Grand Prix en Formule 1 et a achevé sa carrière en F1 avec BAR et Toyota après une année, en 2000 en tant qu’essayeur pour McLaren Mercedes.

Pour le Français, la F1 représente les plus belles années de sa carrière, qui s’est bien complétée ces dix dernières années.

"Elles le sont car mon rêve devenait réalité," confie-t-il au magazine Auto-Moto. "Ce furent des moments magiques dont je conserve plein de bons souvenirs, sans parler de ma victoire à Monaco. Quand on fait partie des vingt meilleurs pilotes du monde pendant dix ans, on a forcément le sourire. Mais j’ai aussi connu de très bons moments dans d’autres disciplines."

"En Endurance, avec Oreca, j’ai passé quatre années géniales. Elles m’ont offert l’opportunité de rencontrer des mecs super comme Nicolas Lapierre, Loïc Duval ou Soheil Ayari. Gagner les 12 Heures de Sebring, avec une Peugeot, devant les autres Peugeot 908 officielles et les Audi, fut un moment extraordinaire. Et je me régale encore aujourd’hui en championnat de France GT."

Panis a aussi participé aux 24 Heures du Mans.

"C’est l’une des plus belles courses du monde. J’ai eu la chance de participer à quatre éditions, mais je ne veux plus y courir. A mon âge, il faut être raisonnable. Même si la sécurité ne cesse de progresser, les 24 Heures du Mans restent une épreuve très dangereuse. Désormais, je préfère m’occuper de mes enfants."

Quel regard porte-t-il aujourd’hui sur la F1 ?

"La discipline est loin de ressembler à celle qu’elle était lorsque je l’ai quittée. Je ne suis pas franchement séduit par le choix technique pris par la réglementation. Le côté hybride, les quotas sur les moteurs, les pénalités adressées aux pilotes… Je pense que tout cela tue un peu le spectacle. Même si je regarde toujours les Grands Prix, ça ne me fait plus grand-chose si j’en loupe un."

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