Olivier Panis, ancien pilote de F1, a reconnu qu’il n’était pas vraiment un fan de la nouvelle ère de la Formule 1, qui a débuté il y a deux semaines avec le Grand Prix d’Australie. Bruit des F1 et performances pures le déçoivent.
Lorsque Sport 365 lui demande s’il a été déçu par le premier Grand Prix, le Français répond : "Honnêtement, oui.’
"Parce que le bruit des voitures est un peu ridicule par rapport à ce que l’on a connu. On va dire que c’est peut être un vieux qui parle et que dans trois ou quatre mois on s’y habituera. Mais, en tout cas, pour moi, c’était plutôt un choc. Surtout pour les spectateurs d’ailleurs. Je trouve que le charme de la F1, c’est quand même ce bruit et cette puissance qu’on ressent à travers ce bruit. On ne sent plus grand chose pour être honnête."
"Ce n’est plus la Formule 1 que j’ai connue, c’est-à-dire la performance pure, le sprint du début à la fin de la course," poursuit le vainqueur du GP de Monaco 1996. "C’est vrai que les ravitaillements, ça a changé les choses, on parle des pneus depuis l’année dernière, plus tendres, difficiles à gérer. Il faut aussi gérer la consommation d’essence, les batteries. C’est de l’endurance, plus de la F1 donc ça ne me parle plus."
La Formule 1 a voulu se donner une image plus verte en associant ses châssis à des moteurs hybrides mais Panis ne croit pas que c’est une solution.
"La F1 n’a jamais été écologique. La F1 c’est la performance. Les gens aiment ça," lance-t-il.
"Qui dit que l’électrique va être l’énergie du futur ? Je ne vois pas comment on pourra faire rouler des voitures électriques dans le monde entier avec tout ce que cela va comporter comme problèmes : le recyclage des batteries pour moi c’est juste une utopie. C’est sur qu’il faut un nouveau carburant. L’électrique je n’y crois pas, j’y crois dans les villes..."