Sauber aura peut-être plus de mal que bon nombre d’équipes sur la grille de départ de Spa-Francorchamps : l’équipe suisse n’a pas pu vraiment tester les départs manuels en Hongrie et les pilotes n’ont pas pu non plus s’exercer à l’usine à Hinwil. Sauber est en effet l’une des rares équipes à ne pas être doté d’un simulateur.
« Le fait de ne pas disposer d’un simulateur est un facteur négatif, » reconnait Felipe Nasr auprès d’Autosport. « L’équipe en est consciente et nous pensons à essayer d’avoir quelque chose en place pour l’année prochaine. Cela ne peut être que positif pour un pilote, pour préparer son week-end, ses techniques, ses trajectoires et ses freinages. »
Nasr ajoute que « nous avons déjà testé d’autres choses comme de la visualisation par vidéo, pour essayer de répliquer ce qui se passe dans l’esprit. Tant que nous pouvons rouler en essais libres, cela ne nous cause pas trop de torts. Mais pouvoir disposer d’un simulateur compense du temps de piste éventuellement perdu. »
« Il y a ces nouvelles règles pour les départs à Spa avec l’embrayage. C’est quelque chose que nous aurions pu anticiper si nous avions un simulateur. Nous avons au moins pu tester quelques procédures en Hongrie pour nous donner des références. Ce sera difficile de faire un départ parfait sans toutes les informations que nous avions avant mais ce sera la même chose pour tout le monde. »
Pour 2016, Sauber pourrait travailler avec Ferrari et louer son simulateur, comme Manor le fait avec McLaren depuis 3 ans.