Lors de la course dimanche à Hockenheim, il y a eu une petite alerte sur le moteur Renault de la Red Bull de Mark Webber, qui consommait un peu trop d’huile et risquait de se retrouver à court de lubrifiant avant la fin du Grand Prix si Webber n’y faisait pas un peu attention.
Webber a alors adopté un pilotage plus coulé et des freinages plus brusques afin de favoriser la répartition de l’huile dans le circuit de lubrification. Après étude du moteur V8 français, Red Bull et Renault l’ont déclaré bon pour la suite, aucun dommage n’étant à déplorer.
"Mark a très bien su gérer ce problème d’huile. Il était important pour lui de rallier l’arrivée et de marquer des points. Renault a bien surveillé le problème pendant la course et a fait un bon travail puisque le moteur pourra encore être utilisé. C’était sa deuxième course, il peut donc encore faire pas mal de kilomètres," confirme Horner, le directeur de l’équipe.
"Il n’y a vraiment aucun dommage interne. Il fallait juste être sûr que la lubrification se poursuivait correctement, sans point de friction ou de chaleur particulier. De toute manière, nous avions choisi l’approche prudente pour finir la course puisque Jenson disposait d’une vitesse de pointe nettement supérieure et Mark n’aurait pas pu le passer," ajoute Christian Horner.