En son temps, Michael Schumacher soulevait les foules allemandes, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui malgré la présence aux avant-postes de Mercedes, Sebastian Vettel ou Nico Rosberg, comme en témoignent les audiences en baisse dans le pays ou encore l’annulation de l’édition 2015 de son Grand Prix.
« C’est un mystère pour moi, déclare à ce sujet Bernie Ecclestone dans les colonnes du journal allemand Die Welt. Je ne sais pas ce qui va de travers, mais il est évident que l’Allemagne a perdu son enthousiasme pour la F1. »
Si le pays fera son retour en 2016 sur le circuit de Hockenheim, dont le Grand Prix est organisé en alternance avec le Nürburgring, c’est ce dernier qui est pointé du doigt par Ecclestone.
« Quand le Nürburgring était à vendre, j’étais d’accord pour le racheter. Mais on m’a dit que finalement, quelqu’un d’autre faisait une meilleure offre que moi d’environ 1 ou 2 millions de plus. »
Et en fin de compte, c’est ce dernier acheteur qui a plongé le circuit dans la crise : « ce qui est stupide, reprend Ecclestone, c’est que pour deux millions de différence, ils ont perdu un acquéreur qui se serait assuré que la course reste au programme pendant 100 ans. »
« C’est décevant et fort ennuyeux, mais c’est pour ça que nous avons perdu le Nürburgring. Je pense qu’on peut désormais affirmer qu’on n’y courra plus. Pour l’an prochain à Hockenheim, c’est bon, parce que nous avons un contrat. Il n’est pas formidable, mais au moins il existe. »