Comment Pirelli va-t-il gérer l’après-Spa ? Cela reste encore à confirmer selon un patron d’équipe qui s’exprime à Monza.
On parle de directives spéciales pour le circuit italien, très rapide, avec un carrossage négatif maximum réduit et des pressions de pneus minimum en roulage rehaussées (lire notre article de ce matin).
"Nous n’avons pas reçu de nouvelles directives pour le moment. Mais je pense que Pirelli va nous fournir une recommandation sur le nombre maximum de tours possibles pour chaque type de gommes," explique ce patron, resté anonyme, à Speed Week.
"Ensuite, si une équipe décide d’utiliser ses pneus plus longtemps que la recommandation, Pirelli pourra se protéger et demander ce qu’on exige d’eux puisque l’équipe n’a pas suivi les recommandations."
Ce qui semble à peu près certain, c’est que l’usure des pneus n’a pas joué un rôle primordial dans la crevaison de Vettel en Belgique.
"Pourquoi, alors, Sebastian était-il capable d’une telle constance dans ses chronos dans sa bataille contre Grosjean ?" ajoute ce patron d’équipe.
Plusieurs sources en Italie et en Angleterre indiquent que Pirelli démontrera que des débris ont finalement joué un rôle dans cette crevaison et donc que ses pneus ne sont pas directement mis en cause.
Mise à jour : La FIA vient d’indiquer que les conclusions de Pirelli font bien état d’un nombre inhabituel de coupures sur les pneus en Belgique. L’usure des pneus de Vettel a rendu le phénomène de crevaison plus facile à cause des débris. La FIA est à l’écoute de Pirelli si des directives doivent être données.