Alors qu’on s’attendait initialement à voir apparaître le Halo sur toutes les voitures en 2017, le dispositif a finalement été reporté d’un an, le temps de donner à davantage de pilotes l’occasion d’essayer ses futurs développements. Si Charlie Whiting admet que la protection offerte par le système de Red Bull, l’Aeroscreen, pourrait être plus élevée celle du Halo, il exclut pour l’instant toute solution hybride.
« Je ne crois pas qu’il soit pour le moment possible de mélanger les deux systèmes, avance ainsi le directeur de course de la FIA. On teste le Halo en lui propulsant une roue et sa suspension - qui pèsent dans les 20 kg - à 225 km/h, et c’est assez impressionnant à regarder. Il peut supporter 15 fois le poids de la voiture et est deux fois plus solide que la cellule de survie actuelle. »
« Mais il est conçu pour dévier les roues et, après avoir étudié la trajectoire de petits objets qui viendraient heurter la tête du pilote, nous en avons conclu que le Halo ne détournerait les petits projectiles que dans 17% des cas. »
« L’Aeroscreen propose pour sa part un écran et, avec le Halo, ils offriraient une protection plus ou moins complète de l’avant. Mais son inconvénient est qu’il se salit et qu’il faut le nettoyer. »
La FIA a prévu d’intensifier ses essais du Halo avec d’éventuels tests à Spa puis Monza ainsi que lors de courses nocturnes comme Singapour et Abu Dhabi pour évaluer la visibilité offerte dans ces conditions.