2016 n´a pas été l´année où Pirelli a vu le nombre de critiques à son égard à la baisse. Les pneus pluie ont été particulièrement la cible des avis négatifs : pas assez d´adhérence, pas assez d’évacuation d´eau et beaucoup trop d´aquaplaning.
Ces détails ont été surtout remarqués lors du très pluvieux Grand Prix du Brésil, à Interlagos, en novembre dernier.
Au cours de la saison, les autres mélanges ne furent pas non plus épargnés, et ont rendus beaucoup de pilotes mécontents, avec un manque de constance dans le comportement des gommes, parfois d’un train à l’autre. Mais ces critiques ont été faites plutôt à tort, selon Pat Symonds.
Le directeur technique de Williams sait à quel point le style de pilotage peut influencer les performances des pneus. Selon lui, beaucoup de pilotes prétendent volontiers avoir reçu un mauvais train... mais ceci est bien souvent un prétexte. Car il révèle qu´en réalité, avoir cette mésaventure est plutôt rare.
« Pirelli fournit 2000 pneus par course. Donc c´est quand même plutôt impossible, statistiquement, que ce genre de choses vous arrive très souvent. De temps en temps, tu peux recevoir un mauvais pneu, mais c´est vraiment très exceptionnel. »
Symonds n´hésite pas à dire qu´une équipe se rend compte si les pilotes disent vrai, si jamais un telle mésaventure leur arrive.
« Quand c´est comme ça, quand ça arrive vraiment, nous le voyons aussi. Depuis que Pirelli nous fournit les pneus, cela a peut-être dû nous arriver une ou deux fois. »