Les commissaires de la FIA seront un peu moins sur le dos des pilotes en course, suite à une demande des patrons d’équipe lors de la Commission F1.
Le fait de placer sous enquête chaque petit accrochage entre deux pilotes freine l’agressivité de ces derniers en piste et nuit probablement au spectacle en piste. Cette théorie a été entendue par la FIA et par Charlie Whiting, le directeur de course, qui ont accepté de prendre une nouvelle approche.
Jusqu’à présent, l’article 16.1 des règles sportives forçait Whiting a reporté aux commissaires tout incident entre deux pilotes. A partir de ce week-end ce sera aux commissaires de juger mais la FIA a aussi demandé aux équipes de jouer le jeu et de ne pas remettre en cause chaque accrochage de leur côté par une plainte officielle.
"Le plan est que seules les problèmes sérieux et sans contestations possibles seront punis à partir de maintenant. C’est juste une approche différente. Les équipes ont promis de ne pas nous bombarder pendant la course sur chaque petit incident."
"Nous prendrons la liberté de refermer un cas avant même son investigation par les commissaires, selon sa gravité. Si une investigation est lancée, c’est qu’il s’agit de quelque chose de très clair, à sanctionner. Il y aura donc plus de choses qui seront classées sans suite, comme des incidents de course normaux."
Whiting confirme que le cas de l’accrochage de Perez et Massa au Canada "serait allé devant les commissaires mais il n’y aurait peut-être pas eu de sanctions parce que la culpabilité d’un pilote n’a pas été prouvée à 100%."
Sur la base de ces paroles, on peut estimer que Perez devrait voir sa pénalité annulée tout à l’heure, vers 16h, quand l’affaire sera à nouveau jugée à la demande de Force India.