Sergio Perez a admis que le peu qu’il avait vu des nouvelles F1 hier en piste lui laissait quelques impressions mitigées, même s’il est trop tôt pour juger définitivement le comportement des monoplaces qui commencent tout juste leur développement.
"Je ne veux pas émettre un jugement définitif maintenant sur le niveau d’appuis aérodynamiques mais les nouvelles règles sont passées par là et on a bien l’impression que le niveau est très faible, il fait même un peu peur," lance le pilote Force India.
"Je n’ai pas réussi à monter les gommes en température ni été à la limite alors cela semble vraiment difficile à conduire. En courbes, la voiture ne répond plus comme avant. Il faut tout réapprendre," ajoute-t-il.
La priorité n’est de toute façon pas portée sur la performance à Jerez.
"Il y a tant à découvrir sur les voitures et les moteurs (thermique et électriques). Comment tout cela interagit, comment régler l’électronique. C’est difficile pour le moment alors la concentration des ingénieurs va sur la voiture. En tant que pilotes, nous avons aussi une grande contribution, notre ressenti est encore plus important."
"Bahreïn sera un meilleur point de référence mais j’imagine que tout changera encore en Australie avec les grosses évolutions de toutes les équipes qui auront bien appris durant les essais hivernaux," conclut Perez.